Le passeport vert pour un tourisme durable en outre mer

Le ministère de l’Outre-mer a mis en place un « passeport vert » afin de sensibiliser les touristes à la biodiversité qui existe dans ces départements et en faire un atout pour le tourisme durable. Cette démarche est une adaptation du « green passport », destiné à sensibiliser les touristes à l’impact du tourisme sur la biodiversité et l’environnement. Pas moins de 300 000 exemplaires sont désormais disponibles dans tous les territoires d’Outre-mer.

La France possède un patrimoine biologique exceptionnel et extrêmement varié grâce à ses départements d’Outre-mer, patrimoine qui est en fait l’un des plus riches en diversité biologique au niveau mondial. L’Outre-mer représente 97% de l’espace maritime français et 80% de sa biodiversité soit 13 000 espèces endémiques. Les écosystèmes de l’Outre-mer font partie des « points chauds » de la biodiversité, c’est-à-dire les zones les plus riches mais aussi les plus menacées de la planète.

Le « passeport vert », piloté par le service des politiques publiques du ministère en charge de l’Outre-mer, s’inscrit dans les engagements de l’Etat, adoptés lors de la nouvelle stratégie nationale sur la biodiversité 2011-2020. L’objectif du projet est, dans un premier temps, de sensibiliser les touristes à la protection de ces écosystèmes mais aussi de valoriser la biodiversité comme atout du développement touristique des DOM-TOM.

Ce document, qui comprend une partie générale sur les enjeux et les richesses de la biodiversité ultramarine ainsi qu’une autre sur la biodiversité spécifique et les sites naturels à découvrir, met en valeur l’ensemble des douze départements et collectivités d’Outre-mer.

300 000 passeports seront distribués, dont 100 000 en anglais, afin de sensibiliser également les touristes étrangers. Les comités régionaux du tourisme seront les vecteurs essentiels de la diffusion, puisqu’ils remettront le document à l’arrivée des voyageurs dans les aéroports.

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